Assurer un environnement durable à l'Humanité : la dépollution des sols

mercredi 31 mars 2010

Après trois années d'études, une équipe de recherche vient d'aboutir à des résultats prometteurs sur la dépollution des sols par les plantes (nous avions évoqué la dépollution des sols par le lait, récemment).
Des vertus peu connues des plantes, figure celle d'agir en tant qu'agents dépolluants des sols "contaminés" ou "pollués". Suite à des études de plus en plus approfondies, des chercheurs découvrent que de nombreux végétaux ont la capacité d'extraire des polluants du sol, bien souvent des métaux lourds.


Au centre de recherches de Cadarache, une équipe de chercheurs a pu, grâce à des études sur des plantes dites hyperaccumulatrices (plantes capables d'absorber jusqu'à 1% de leur poids de matières sèche), obtenir des résultats assez satisfaisants. Ces plantes hyperaccumulatrices sont capables de transférer et d’accumuler les métaux lourds au niveau de leur tige et de leurs feuilles. Puis, en coupant ces plantes pour ensuite les sécher et les incinérer, on parvient à récupérer les cendres où sont concentrés les métaux lourds.

Les résultats obtenus après différentes cultures effectuées depuis 2000 sur une parcelle d’environ 120 m2 sur le centre de Cadarache révèlent que les plants de moutarde et de tabac obtiennent le meilleur rendement d’extraction. Environ 20 % du zinc, 60 % du cadmium et 40% du plomb présents dans les échantillons de sédiments utilisés pour ces expériences ont ainsi été extraits du sol.,


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Une importante centrale solaire en projet en Lorraine

mardi 30 mars 2010



Une centrale solaire qui sera "la plus grosse en France, voire dans le monde", doit être construite à Toul-Rosières (Meurthe-et-Moselle) pour une mise en service à partir de 2012, a-t-on appris mardi auprès d'un porte-parole de EDF - Energies nouvelles (EDF-EN).
"L'investissement sera d'environ 430 millions d'euros pour un parc de 415 hectares", a précisé à l'AFP Jean-Marc Dall'Aglio, chargé de mission auprès du président d'EDF-EN. Le site, une ancienne base aérienne de l'Otan désaffectée depuis 2004, deviendra un champ de panneaux voltaïques au terme d'un chantier qui devrait employer près de 150 personnes, a indiqué EDF-EN.

La mise en service devrait être effective en deux temps, en 2012 puis 2013, sous réserve de l'obtention d'autorisations administratives, et notamment du permis de construire, a expliqué le porte-parole. "Il y a deux zones sur l'ancienne base, l'une avec peu de bâtiments et l'autre avec une centaine de constructions que nous devrons désamianter", a-t-il poursuivi.




A terme, l'énergie produite qui sera de 143 mégawatts, soit l'équivalent de la consommation d'une ville de 62.000 habitants, sera revendue à EDF. La centrale solaire devrait employer une quinzaine de personnes. "Avec les nouveaux tarifs définis par le gouvernement, le manque d'ensoleillement en Meurthe-et-Moselle ne devrait pas poser de souci important, puisque le département bénéficie d'un bonus de 18% par rapport au département de base", a souligné le porte-parole de EDF-EN.

L'entreprise, qui qualifie le projet comme "l'un des plus importants, dans le solaire, depuis dix ans", observe que "les sites ne sont pas si nombreux que cela". "Nous cherchons tout le temps, partout. À Toul-Rosières, l'avantage, c'est que le site est disponible immédiatement", a expliqué Jean-Marc Dall'Aglio.

EDF-EN louera le terrain à l'Etat, propriétaire, dans le cadre d'un bail emphytéotique de 22 ans, pour un loyer annuel d'environ un million d'euros. "Les retombées pour les collectivités locales doivent être d'environ 1,3 million d'euros par an", a affirmé le porte-parole.

Source :AFP


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Une éolienne marine géante à axe vertical

lundi 29 mars 2010


Voici une étonnante construction qui relance l’intérêt pour les éoliennes à axe vertical (nous vous en avions montré quelques modèles). La technologie développée par un consortium britannique (avec les universités de Cranfield, Sheffield et Strathclyde et des entreprises comme QinetiQ), nom de code Nova, est avant tout un prétexte pour montrer les limites des éoliennes traditionnelles, dont le gigantisme pose des problèmes d’entretien (même si monter dans la cabine d’une éolienne reste un souvenir incroyable comme en témoigne cette vidéo).



On passerait donc, selon Energies de la Mer, à une structure en « V » comme le montre ce schéma, avec sur chacun des bras du V, entre 4 et 5 pales. Le générateur se situe donc à la base du V, ce qui offre un premier avantage en termes d’entretien (pas besoin d’escalader ou de descendre en hélicoptère). L’origine de ce concept revient d’ailleurs à un ingénieur Français, Georges Darr, qui avait imaginé les premières éoliennes verticales (qui ressemblaient à une sorte de batteur à œuf). Moins de bruit, une plus grande capacité à encaisser les vents forts (+ de 220 km/h) et surtout la possibilité de fonctionner quelque soit la direction du vent (même si de nouvelles éoliennes sont capables de « voir » le vent venir et de s’orienter en conséquence).

« La turbine NOVA est en fait une coupe horizontale du rotor Darrieus en deux. Pr Brennan explique : " Dans l'adaptation faite avec Nova nous avons ôté le mât et le roulement supérieur du principe Dariieus et ajouter de la voilure sur les ailes pour obtenir l'effet de la moitié supérieure de la Darrieus ". En se déplacant sur les bras et les voiles le vent génère de la portance qui fait tourner le rotor. Il peut se déplacer relativement lentement parce que chaque bras "rencontre" le vent deux fois - une fois face au vent et une fois sur le côté opposé. Mais les deux expositions déplacent le rotor dans le même sens, de sorte que la direction dans laquelle le vent souffle importe peu »


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La SAFT signe un contrat pour du stockage d’énergie de secours aux Antilles

vendredi 26 mars 2010


Saft, le spécialiste des batteries vient de signer un contrat pour un système de stockage de l'énergie de 3 MW destiné à l'alimentation de secours du plus grand projet mondial de production d'électricité hybride, couplant l'énergie éolienne et des moteurs diesel, sur l'île de Bonaire, aux Antilles néerlandaises (Enerzine).

Conçu avec des batteries à base de nickel, le système développé par Saft permet de stocker l'énergie produite par le réseau isolé de l'île pour la restituer ensuite en fonction des besoins afin d'assurer l'alimentation de secours et de maintenir une parfaite fiabilité et stabilité du réseau électrique, qui dessert une population locale de 14 500 habitants et d'environ 100 000 estivants chaque année.

Bonaire est une petite île d'une superficie d'environ 250 km2, située à 80 km au nord des côtes du Venezuela. Depuis l'incendie de sa principale centrale électrique survenu en 2004, c'est une série de générateurs diesel conteneurisés (fuel léger) loués qui produisaient les 75 000 MWh consommés chaque année. De conception innovante, le nouveau projet d'énergie durable, développé par le consortium germano-néerlandais EcoPower Bonaire BV pour le compte de la compagnie d'électricité publique des Antilles néerlandaises, Water en Energie Bedrijf Bonaire (WEB), permettra à l'ensemble de l'île d'évoluer vers les énergies renouvelables, grâce à 12 turbines éoliennes générant 11 MW au total et à une centrale d'électricité au biodiesel de 14 MW.



La fonction principale des batteries de stockage d'énergie est de maintenir la qualité de l'électricité et la continuité de l'approvisionnement dans les situations critiques telles qu'une forte hausse de la demande, la défaillance d'une turbine éolienne ou celle d'un générateur diesel, afin de prévenir les risques de panne générale du réseau. La batterie peut délivrer un peu plus de 3 MW pour une durée supérieure à deux minutes, ce qui est suffisant pour la mise en service d'un générateur diesel supplémentaire.

« Le projet Bonaire est un nouvel exemple de la reconnaissance croissante du rôle décisif que joueront les technologies de stockage de l'énergie dans la réalisation de projets d'énergie renouvelable » déclare Xavier Delacroix, Directeur de la Division IBG de Saft.

Le système de batteries conçu par Saft fait actuellement l'objet d'essais auprès d'Enercon dans la perspective de la livraison sur le site de Bonaire au premier trimestre 2010.


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L’Ile Maurice à l’heure des cleantechs

jeudi 25 mars 2010


Le Conseil des recherches de Maurice travaille actuellement sur deux projets majeurs: la production de l'électricité à partir de la géothermie et l'exploitation des algues marines à des fins commerciales. Le directeur exécutif de ce Conseil, Arjoon Suddhoo, a expliqué à la PANA que l'énergie renouvelable n'est pas seulement solaire ou éolienne, mais qu'il y a sous terre une puissante source d'énergie renouvelable appelée géothermie et qu'on peut exploiter.

"Nous y travaillons et le résultat s'annonce bon", a-t-il indiqué. Selon lui, il suffit de creuser un trou d'une profondeur d'environ 3 km dans la terre pour atteindre des roches à très haute température. "Vous y versez de l'eau et vous avez de la vapeur avec laquelle vous pouvez produire de l'électricité", a expliqué M. Suddhoo, qui se dit convaincu qu'un tel projet devrait marcher convenablement, l’île Maurice étant une terre volcanique.


"Nous sommes excités par cette idée d'avoir une source d'énergie renouvelable, non-polluante et illimitée, et qui est disponible 24 h sur 24", a-t-il ajouté. Il a indiqué que le Conseil travaillait aussi sur l'exploitation des algues marines, dont le potentiel est énorme dans la zone économique exclusive (ZEE) de Maurice.

"Nous avons un si grand espace qu'on peut utiliser à notre avantage et où vivent les algues, dont les applications sont énormes dans la cosmétique, l'aquaculture, l'industrie de l'alimentation. Nous avons commencé à travailler sur les propriétés des algues et nous les voyons très prometteuses. Ce sont des sources très importantes de magnésium, de calcium et de phosphate. En plus, c'est bio", a souligné M. Suddhoo.

Ces projets nécessitent cependant d'énormes investissements, selon le chercheur. "Il y a un coût économique, mais aussi un coût social, géo- politique et environnemental. Un pays a besoin de trois formes de sécurité, par rapport à l'énergie, à l'alimentation et à l'eau. Il ne peut dépendre sur aucun pays pour ces trois choses. A part l'eau, nous dépendons des deux autres sur d'autres pays. Avec de l'énergie, vous pouvez produire votre propre nourriture, alors quel est le coût de l'énergie?".

Aussi, M. Suddhoo a appelé le gouvernement mauricien à investir davantage dans la recherche.

Source : PANA

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Les 7 projets de géo-ingénieurie dont on parle

mercredi 24 mars 2010

La géo-ingénierie, c’est un peu l’apprenti-sorcellerie des cleantech, avec cette volonté d’utiliser les mécanismes de fonctionnement de la planète (la tectonique, les éruptions, l’espace, les courants océaniques) pour la « soigner », ou en tout cas limiter l’impact du réchauffement climatique. Nous en avons évoqué certains ici comme la pose de miroirs dans l’espace ou la simulation d’éruption pour noircir une partie de l’atmosphère et empêcher les rayonnements de chauffer un peu plus nos climats. Voici selon Treehugger les 7 solutions de géo-ingénieurie qui pourraient « sauver l’humanité du changement climatique ».

Nous sommes bien dans le rayon de « la solution du pire », celle où un réchauffement serait tel que de vastes portions de la planète seraient inhabitables – et qu’il faudrait donc un remède global, à l’échelle de la planète elle-même.


Du souffre dans l’atmosphère
Une idée risquée car on n’évalue pas bien toutes les conséquences, mais qui est la plus citée. Il s’agit de bombarder l’atmosphère de particules de souffre pour diminuer la capacité d’absorption de lumière (et de chaleur) de l’atmosphère. Un peu comme une éruption volcanique à grande échelle. Mais la revue Science estime qu’il y a un risque réel de destruction total de la couche d’ozone.



Une machine à laver le carbone
L’Unversité Columbia serait à 2 ans de réaliser une machine à laver le carbone, capable de retirer une tonne de Co2 net de l’air chaque jour. De la taille d’un container maritime et d’un prix de 200 000$ pièce, cette laveuse piège le Co2 environnant, pour qu’il soit ensuite stocké ou enterré. Si l’idée semble séduisante, les volumes à traiter semblent complètement hors de portée d’une telle machine, dont il faudrait des centaines de milliers d’exemplaires.


Fertiliser les arbres avec du nitrogène
Résultat de ce « doping », les arbres seraient capables d’absorber plus de dioxyde de carbone et de réfléchir plus de lumière (son albédo). Alors, le « refroidissement » à portée de main ? Pas tout à fait, on ne connaît pas la relation exacte entre nitrogène et albédo, et à priori ce dopage ne concernerait qu’une partie des végétaux.





La reforestation par les airs
La déforestation aggrave le réchauffement par le double effet de la désertification (des zones claires qui attirent la chaleur) et une capacité évidemment diminuée d’absorption du Co2. Comme il faudrait des années pour replanter les zones atteintes actuellement, l’idée se développe d’égrainer des zones entières par avion. Un test avait été effectué et médiatisé par la chaine Discovery.


Tapisser le sol des océans de calcaire
Au lieu de s’attaquer au réchauffement, cette technique s’attaque aux conséquences connues d’une augmentation des températures : l’acidification des océans. En jetant du calcaire au fond des océans, on éviterait une trop grande variation du PH de l’eau (qui détruirait les coraux, pour commencer, et le reste peu après) et on gagnerait un moyen supplémentaire de capturer du Co2.



Fertiliser les océans avec du fer
En s’inspirant d’un processus naturel, il s’agirait de stimuler la capacité de photosynthèse du plancton en le nourrissant de particules de fer. Le problème, c’est que le Co2 capturé de la sorte doit ensuite « couler » en profondeur pour éviter d’être simplement retourné dans l’atmosphère. Et une expérience menée dans les îles du Crozet n’ont pas franchement convaincu, avec une séquestration de Co2 bien moindre qu’attendue.

Toutes ces techniques s’entendent évidemment à grande échelle, mais il serait bien préférable de ne pas en arriver là.


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Des voitures électriques capables de servir d’unité de stockage pour le réseau électrique

mardi 23 mars 2010

La technologie V2G risque de faire parler d’elle. Ce concept, le « vehicle-to-grid », que l’on pourrait traduire par « de la voiture au réseau [électrique] », permettrait aux propriétaires de voitures électriques de gagner de l’argent en stockant de l’énergie pour le réseau électrique. On le sait, la thématique du stockage de l’énergie nécessite des innovations dans la gestion (comme le stockage par pompage-turbinage). L’électricité étant un flux, on parvient peu (voire pas) à la stocker, d’où des pics de production aux heures « de pointe » (en soirée, en hiver), et des usines en sous-production le reste du temps.

Selon AltDotEnergy, ces fluctuations pourraient donc être amoindries par un jeu de compensation avec les batteries des véhicules électriques. Le premier système V2G a été testé par l’Université du Delaware, avec 3 voitures électriques connectées au réseau de distribution d’électricité lorsqu’elles n’étaient pas utilisées. « Elles rapportent entre 5 et 10 dollars par jours en étant simplement branchées », précise Kenneth Huber, directeur technique de PJM grid, le distributeur d’électricité d’une bonne partie des Etats de la façade Atlantique des Etats-Unis.




Les véhicules « V2G compatibles » fonctionnent comme des éponges électriques. Elles peuvent absorber l’excédent d’énergie en période creuse, et en dégager sur le réseau en heure de pointe. Ceci est d’autant plus important que plus la part des énergies renouvelables augmentera, plus ces fluctuations seront importantes : l’énergie solaire et éolienne, par exemple, sont structurellement irrégulières (à cause des nuages, des vents variables). Jusqu’ici, à part le pompage-turbinage et cet ingénieux système de stockage de glace, on ne savait pas trop comment gérer ces montagnes russes.

Et côté utilisateur, l’investissement dans une voiture électrique V2G se révèle intéressant puisque selon les estimations de l’Université, ce seraient près de 3 000 dollars qui pourraient être générés par ce contrat de rachat d’électricité. Évidemment, il faudra concevoir les automobiles avec un système V2G intégré. Mais avec des prévisions de l’ordre de un million de voitures électriques en service aux États-Unis d’ici 5 ans, et à raison d’une production de 10KW par voiture, 1 million de voitures de ce type seraient capable de fournir un « stock » de plusieurs gigawatts, de quoi également éviter la construction de nouvelles centrales électriques.

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Le CEA va expérimenter en Meuse la production de biocarburant de 2e génération

lundi 22 mars 2010

Le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) a annoncé la construction à Bure-Saudron (Meuse) d'un démonstrateur de production de biocarburant de 2e génération, dits "BtL" ("biomass to liquid"). L'objectif est de démontrer la faisabilité technique et économique d'une chaîne complète de production "BtL" en France, depuis la collecte de la biomasse jusqu'à la synthèse de carburant, précise le CEA dans un communiqué.

L'introduction d'hydrogène dans le procédé optimisant le rendement massique constituera une première mondiale, souligne le CEA dans son communiqué. Le groupe CNIM sera le maître d'oeuvre du projet tandis qu'Air Liquide apportera les technologies-clés permettant la transformation du gaz de synthèse en biocarburant. Les ressources forestières et agricoles locales, estimées à 75.000 t/an de matière sèche, seront transformées par une gazéification à haute température et à flux entrainé qui permet de produire un gaz de synthèse de haute qualité, précise le groupe CNIM sur son site internet. Ce gaz est ensuite purifié et transformé en biocarburant de haute qualité.





L'unité pilote de Bure-Saudron sera la première du genre en France, rassemblant en une même installation les différents composants, ou "briques technologiques", de fabrication de ce biocarburant. La production attendue est de l'ordre de 23.000t/an de biocarburant (diesel/kérosène/naphta).

Fin 2008, l'Institut français du pétrole a déjà installé une unité-pilote de torréfaction de la biomasse à Lyon. Cette unité est également utilisée dans le cadre de travaux de recherche sur la production de biocarburants de 2e génération à partir de bois et de paille.

Source : Romandie News


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A l'intérieur d'une éolienne ! (vidéo)

vendredi 19 mars 2010

Nous couvrons régulièrement l’actualité des éoliennes, que ce soit les derniers records en date, les innovations dans leur design ou leur multiples utilisations. Mais il nous manquait quand même un aperçu « de l’intérieur ». C’est désormais réglé avec cette passionnante vidéo qui nous montre l’intérieur d’une éolienne, et de son fonctionnement. Alors profitez de cette visite guidée offerte par First Wind !



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Le plus grand navire solaire du monde a été inauguré

jeudi 18 mars 2010

Nous avions déjà consacré un post à ce bateau en novembre 2008. Aujourd’hui son inauguration et sa très prochaine mise à l’eau nous font toucher du doigt une autre réalité plus concrète. Le plus grand navire à énergie solaire du monde, a été inauguré à Kiel, dans le nord de l'Allemagne.

"C'est un sentiment unique de voir aujourd'hui un bateau dont j'ai tant rêvé", a déclaré le Suisse Raphaël Domjan, à l'origine du projet et futur capitaine du catamaran. "Nous nous voulons le Phileas Fogg du 21ème siècle," a-t-il ajouté faisant allusion à un personnage du roman "Le tour du monde en 80 jours" de l'écrivain Jules Verne, dont l'arrière petit-fils, Jean Verne, participait jeudi, sous la pluie, à l'inauguration.




Long de 30 mètres et large de 16 mètres, le bateau de 60 tonnes est équipé de plus de 500 m2 de panneaux solaires photovoltaïques, et sera "propre et silencieux", selon PlanetSolar, nom à la fois de la compagnie et du bâtiment. Le multicoque, d'un coût de 18 millions d'euros, pourra atteindre une vitesse maximale de 15 noeuds (25 km/heure) et accueillir jusqu'à 50 personnes.

Le PlanetSolar sera mis à l'eau à la fin mars pour faire ses premiers tests avant d'être la vedette aux cérémonies en mai du 821e anniversaire du port de Hambourg, second port d'Europe après Rotterdam (Pays-Bas). Pour son tour du monde, il sera piloté par Raphaël Domjan, 38 ans, et par le navigateur français Gérard d'Aboville, 64 ans, qui a réalisé les traversées de l'Atlantique et du Pacifique à la rame. Les deux navigateurs comptent rester le plus près possible de l'Equateur pour bénéficier d'un ensoleillement maximal.



Le périple de quelque 40.000 kilomètres est prévu pour durer environ 140 jours, à condition que le bateau puisse maintenir une vitesse moyenne de 8 noeuds, "une vitesse considérable pour un bateau fonctionnant à l'énergie solaire", selon PlanetSolar. "L'objectif de ce projet c'est vraiment de démontrer qu'aujourd'hui nous avons la technologie. Et ce n'est plus une technologie de laboratoire ou d'amateur, c'est vraiment une technologie qui est fiable et performante, et intéressante sur le plan économique", selon Raphaël Domjan.

"On ne dit pas que tous les bateaux de la Terre pourraient fonctionner à l'énergie solaire, ce serait complètement fou. Ce qu'on dit c'est que déjà (...) le long de l'Equateur il y a de nombreux bateaux de pêche qui naviguent seulement quelques heures, et là ce serait parfaitement envisageable d'avoir des bateaux solaires", a-t-il ajouté.

Le multicoque traversera l'océan Atlantique, le canal de Panama, l'océan Pacifique, et l'océan Indien avant de passer par le canal de Suez pour rejoindre la mer Méditerranée.


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14000 emplois verts grâce au Grenelle de l'environnement

mercredi 17 mars 2010

Le Pôle emploi a recensé plus de 14.000 emplois «verts» à pourvoir immédiatement, selon le secrétariat d'Etat chargé du social auprès du ministère du Développement durable ; et parmi ceux-ci, 10.990 découleraient directement des décisions du Grenelle de l'environnement. Les services de la secrétaire d’Etat ont avancé ce chiffre lors d’une journée de l’emploi vert en partenariat avec RTL.

Ainsi, le Pôle emploi aurait dénombré 2.352 postes à pourvoir immédiatement sur des «métiers spécifiquement liés à l'environnement», c’est-à-dire la revalorisation des produits industriels, l’entretien des espaces naturels ou encore l’assainissement. Mais le bâtiment n’est pas en reste. Les nouvelles normes thermiques dans le bâtiment, qui favorisent les économies d’énergie via l’isolation, de nouveaux systèmes thermiques ou des charpentes en bois, auraient aussi généré une bonne partie des 10.990 emplois déjà disponibles. Par ailleurs, Pôle emploi fait état d’une autre catégorie de métiers, dits «inchangés» mais mobilisés par le Grenelle de l’environnement. Il s’agit des travaux publics, de la navigation fluviale, du réseau ferré et de la sylviculture.



Des filières porteuses d’emplois verts

Dans son étude annuelle sur les marchés et métiers des secteurs de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, publiée fin 2009, l’Ademe avait déclaré que le nombre d’emplois directs liés à ces activités, exportations comprises, correspondait à 294.000 équivalents temps plein, soit 90.000 de plus qu’en 2006. Quelques mois plus tôt, une étude du Commissariat général du développement durable sur les éco-activités et l’emploi environnemental indiquait qu’en 2007, ces métiers employaient quelque 400.000 personnes au niveau national. Près d’un quart d’entre-elles travaillaient dans la gestion des déchets (99.700 personnes). Ce secteur est suivi par celui des eaux usées, qui employait 95.200 personnes en 2007, et des énergies renouvelables (44.200 emplois). Sans oublier la fabrication et la pose de vitrages et de portes d’isolation thermique qui pesait alors 30.000 emplois.

Les formations "vertes" qui forment des ingénieurs mais aussi l'ensemble des métiers supports de l'environnement sont également porteurs, avec près de 40 000 inscrits dans ces filières qui ont cru de 15% de 1997 à 2005, contre 4% pour le reste des formations.

+ : les 5 millions d'emplois verts de Obama



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Vers un nouveau biocarburant plus énergétique et moins polluant ….

mardi 16 mars 2010


Des ingénieurs américains ont annoncé avoir mis au point un procédé très efficace et sans impact environnemental pour produire du biocarburant équivalent au kérosène à partir d'une substance dérivée de la biomasse.

Cette technique simple utilise environ 95% de l'énergie de la biomasse initiale, requiert peu d'hydrogène et capture le dioxyde de carbone (CO2) sous une pression élevée pour un usage futur, expliquent ces chercheurs de l'Université du Wisconsin (nord) dont l'étude paraît dans la revue américaine Science datée du 26 février.

Cette nouvelle méthode de production exploite la tendance du sucre dans les plantes à se dégrader.

"Au lieu d'essayer d'empêcher la dégradation du sucre, nous avons commencé à utiliser de l'acide levurique et formique (produit par cette dégradation du sucre, ndlr) qui, en présence de catalyseur métallique, forment du gamma-valérolactone ou GVL", explique James Dumestic professeur de chimie et de bio-ingénierie à l'Université du Wisconsin, le principal auteur de ces travaux.

Le GVL est jusqu'à présent fabriqué en petites quantités comme additif aux parfums et dans les compléments alimentaires à base de plantes mais à des coûts élevés.

Mais en utilisant des équipements de laboratoire de grandes capacités et des catalyseurs bon marché, ces ingénieurs ont pu convertir la solution alcaline de GVL en carburant pour avion, similaire au kérosène.

"C'est très simple (...) nous pouvons produire en série avec des équipements de base", souligne Jesse Bond, chercheur de l'Université du Wisconsin, un des co-auteurs de ce projet. "Avec un procédé industriel minimum on peut produire une grande quantité de carburant pur pour avions ainsi que du CO2 d'une assez grande pureté", ajoute-t-il.

Les biocarburants comme l'éthanol sont de plus en plus utilisés sous forme de mélanges avec de l'essence pour les automobiles, mais ne peuvent pas être utilisés comme carburants pour des moteurs d'avion en raison de leur faible intensité énergétique. De plus, étant donnée la conception des chambres de combustion des moteurs de voitures actuels, les biocarburants conventionnels ne peuvent pas remplacer entièrement les dérivés du pétrole.

En revanche, "les hydrocarbures produits à partir du GVL par ce nouveau processus sont l'équivalent chimique du kérosène utilisé dans les moteurs d'avions", explique David Martin Alonso, un ingénieur de l'Université du Wisconsin ayant participé à ces travaux. "Le produit que nous fabriquons est prêt à être utilisé comme carburant pour avions et peut aussi être ajouté aux mélanges existants d'hydrocarbures", poursuit-il.

Mais le plus grand obstacle à la production de masse de ce bio-kérosène à des prix compétitifs est le coût du GVL, relèves les auteurs de cette découverte. Désormais, ces chercheurs travaillent sur des méthodes plus efficaces pour produire du GVL à partir de sources de biomasse bon marché comme les copeaux de bois, la paille de maïs ou des plantes vivaces, entre autres.

"Une fois que le GVL sera produit à bon marché, je pense que nous aurons un excellent procédé de conversion de la biomasse en carburant pour avion", estime cet ingénieur.


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Des éoliennes capables de (re)créer des barrières de récif

lundi 15 mars 2010

L’éolien est un secteur passionnant. C’est l’énergie renouvelable qui a concentré en 2009 le plus d’attention des Etats-Unis comme de l’Europe ou de la Chine. C’est elle qui concentre les plus grandes promesses et pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, une énergie dont on sait que le design peut apporter beaucoup de choses (nous avions vu comment les « colliers » pouvaient faire remonter les vents « bas » vers l’éolienne, ou encore comme de nouveaux prototypes étaient capables de « voir le vent venir »). Cette fois-ci, c’est un effet secondaire assez peu intuitif que l’on doit aux éoliennes, la capacité à recréer des barrières de récifs (Treehugger).


Dan Wilhelmsson, du département de zoologie de l’Université de Stockholm, a récemment rédigé une thèse qui montre que les fondations sous-marines des éoliennes et des appareils qui convertissent l’énergie des vagues en électricité peuvent être bénéfiques pour la vie aquatique, en créant des récifs artificiels auprès desquels les populations de crabes et de poissons se développent. On peut donc envisager de nouvelles manières de concevoir les éoliennes qui favoriseraient d’autant plus la croissance de cette faune marine. Lorsque l’on sait que c’est précisément l’éolien offshore qui est l’avenir de cette énergie (voir la carte des meilleurs spots océaniques pour les vents marins) et que d’autre part il nous faut agir pour la protection des ressources marines, l’équation semble en passe d’être résolue.




« Les surfaces solides et les fondations peuvent fonctionner comme des récifs artificiels, puisque des rochers sont souvent placés autour de ces structures pour en prévenir l’érosion » précise Dan Wilhelmsson. « C’est pareil pour l’énergie des vagues. Les gros blocs de ciment qui les fondent attirent les poissons et les gros crabes. Le développement des moules bleues sur ces rochers fournit une source d’alimentation pour eux. Une expérience a été menée, elle consistait à forer des trous dans ces fondations, ce qui attirait encore plus de crabes. La position des trous était aussi importante pour les crabes ».

On peut donc rêver à des éoliennes offshore qui seraient conçues en ferme (comme c’est souvent le cas) avec une véritable barrière de récif, qui les protègerait, les stabiliserait et permettrait à cette faune aquatique de se développer.

+ : la première éolienne flottante
+ : éoliennes, attention à l'effet d'aspiration !

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Géothermie : raccordement d’une unité de valorisation énergétique

samedi 13 mars 2010

A Vaulx-le-Pénil, le SMITMOM-Lombric raccorde une unité de valorisation énergétique au réseau géothermique de la ville voisine de Melun (77), en région parisienne. Un raccordement prévu depuis longtemps mais qui faute de financement, a pris plus de temps. Ce raccord va permettre d’alimenter les extensions de l’hôpital de Melun. Cette interview du directeur général du SMITOM-Lombric, Patrick Scheurer, est intéressante, on y comprend pourquoi, dans ce cas d’un besoin rapide d’énergie, c’est cette unité qui a été retenue.


Raccordement au réseau de chaleur
envoyé par ORDIF. - L'actualité du moment en vidéo.

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British Airways utilisera du kérosène produit à partir des déchets de Londres

vendredi 12 mars 2010

L’aéronautique est un secteur intéressant à étudier pour les cleantechs. Cible facile des lanceurs d’alertes sur le climat, il est vrai que l’aviation a un passif assez lourd en termes d’émissions de Co2. Nous vous avions d’ailleurs montré le classement des trajets les plus polluants selon les destinations et compagnies utilisées. D’autres projets en cours semblaient pouvoir changer la donne d’une industrie extrêmement lourde et dont la santé, récemment, s’est considérablement dégradée, écologie et prix des carburants obligent (voir ce pacte signé par 15 compagnies pour se fournir en biocarburant). On cherche donc des solutions pour réduire l’impact environnemental des avions, que ce soit au niveau des carburants (un vol avec un mix de biocarburants de jatropha avait été très médiatisé) ou des composants (comme le principe des « avions en liège » pour remplacer les PVC).




Cette fois-ci, c’est une autre technique qui est utilisée par British Airways (Cleantechnica). La compagnie aérienne a annoncé qu’elle tirerait une partie de son kérosène d’une unité de conversion des déchets en carburant. On pense, évidemment, à l’utilisation de ce concept (« waste to energy ») fait aux Pays-Bas où une déchetterie produit à la fois de l’eau et du chauffage. Le projet Solena, à Londres, devrait à terme produire près de 60 millions de litres de carburant vert (peut-on parler de biocarburant ?), soit 2% de la consommation annuelle de la compagnie, avec un objectif fixé à 10% à terme. En 2014, date de mise en service effective, ce seront donc 50 000 tonnes de déchets de la ville de Londres qui seront ainsi recyclés.

Ce type de circuit est avantageux à plusieurs titres :

· Tout d’abord, on trouve un débouché aux ordures ménagères, un vrai problème pour les grandes métropoles qui en produisent des tonnes (La France produit ainsi 868 millions de tonnes de déchets annuellement, et il nous coûte 12 milliards d’euros de les retraiter)

· Ensuite, le méthane qui est le « produit » du traitement des déchets trouve une utilisation (c’est à la fois un carburant possible et une source d’émission de gaz à effet de serre)

· Enfin, on s’épargne les polémiques liées à la durabilité des biocarburants (emploi de terres agricoles, conversion de ressources qui pourraient servir à alimenter la planète) puisqu’à priori, personne ne se plaindra de voir ainsi utilisés cette ressource que sont devenus les déchets.

Il s’agit donc d’une alternative crédible aux biocarburants, puisque d’une part ceux-ci ne sont pour l’instant pas assez aboutis pour fournir une proportion significative du kérosène pour l’aviation, mais en plus, l’aéronautique n’aura pas à attendre le développement et la production de masse d’avions capables de tourner au biocarburant (les moteurs doivent être entièrement revus, un peu comme pour les voitures).

British Airways pourrait cependant être plus ambitieuse puisque Londres produit près de 3 millions de tonnes de déchets convertibles par an.


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Les projets cleantech les plus importants au monde

mercredi 10 mars 2010

Nous avons souvent, sur ce blog, évoqué les records du secteur des technologies propres : bolides éolien (192 km/h), solaire (150km/h) et hydrogène (393km/h), plus grande éolienne (126m) plus vaste champ solaire… De quoi marquer les esprits et souligner l’importance de ce secteur… mais aussi suivre le rythme rapide auquel ces maxima sont régulièrement dépassés. Forbes nous propose un point d’étape intéressant en recensant, pour le moment (février 2010) quelques grandes statistiques du monde des technologies propres.


Sur les 10 projets les plus importants, 5 ont été réalisés ces deux dernières années, le rythme de l’innovation est donc en train de s’accélérer. Autre chiffre intéressant et qui nuance la percée des énergies nouvelles : la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique est de près de 10% aux Etats-Unis (3% si l’on exclut l’hydroélectricité), et 20% au niveau mondial (dont seulement 3 points de sources « nouvelles » non hydroélectriques comme le solaire ou l’éolien).



Côté exploitation, la « gratuité » des sources d’énergie renouvelable (le vent, le soleil, la pluie) sont compensées par la faible productivité des générateurs d’électricité. Si une centrale nucléaire peut ainsi produire 95% de sa production maximale théorique, ce chiffre tombe à 20-40% pour l’éolien et 10-20% pour le solaire, la ressource n’étant pas stable (vents variables voire nuls, soleil masqué). Des solutions sont à l’étude pour contrer cette faible productivité (des innovations dans le design des éoliennes par exemple, ou la capacité toujours recherchée de stocker la production d’énergie issue de sources renouvelables).

Les plus grandes installations actuelles sont les suivantes :

· Plus grand champ éolien au Texas (Roscoe Wind Farm), avec 782MW (200 000 foyers alimentés) depuis 2009

· Plus grand champ éolien offshore au Danemark (Horns Rev 2 Farm) avec 209MW installés depuis 2009

· Plus grand champ solaire thermique en Californie (Désert Mojave) avec 354MW installés depuis 1990

· Plus grand champ solaire photovoltaïque en Espagne (Olmedilla) avec 60MW installés depuis 2008

· Plus grande installation hydroélectrique en Chine (Trois-Gorges) avec 18 000MW installés depuis 2008. C’est tout simplement le plus grand générateur d’électricité au monde.

· Plus grand champ géothermique en Californie (The Geysers) avec 1000 MW installés depuis 1921

· Plus grande unité de traitement de la biomasse en Finlande (Ostrobothnia), avec 240 MW installés depuis 2001

· Plus grande unité d’énergie des marées en France (Rance) avec 240MW installés depuis 1966 !

· Plus grande unité de génération d’énergie marine par vagues au Portugal (Agucadoura) avec 2MW installés depuis 2008

· Plus grande unité de traitement des déchets en énergie aux Pays-Bas (Rozenburg) avec 108MW installés depuis 1972


A la clé, ce sont évidemment des emplois (on pense aux 5 millions d’emplois verts promis par Obama). Ce sont aussi des gains nets en termes de santé (à 40$ la tonne de Co2 évitée, c’est la Sécu que l’on aide).

A noter également, le poids croissant de la Chine dont nous vous offrons un aperçu plus qu’impressionnant (tous les records sont battus à plate couture !), avec 5 des plus grands projets sur 10 en cours se situant dans l'Empire du Milieu.


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La géothermie permet le chaud… et le froid !

mardi 9 mars 2010

Voici la transcription d’une intéressante interview donnée par Hallowell International, un fabricant américain (Maine) de produits géothermiques, dont le système Acadia, qui fait office de climatiseur et de chauffage grâce à la possibilité de s’alimenter sur de l’éolien ou du solaire hors-réseau (Cleantechies). Voici l’interview :

Cleantechies : Acadia utilise un système dit de « compression stimulée », de quoi s’agit-il ?

Duane Hallowell : Depuis les années 50, les pompes à chaleur, qui fonctionnent en « échangeant » de l’air ambiant contre de l’air chaud ou froid, ont été les systèmes de climatisation et de chauffage « verts » les plus populaires. Par contre, elles ne fonctionnent pas quand l’air est trop froid, ou alors au prix d’une modification coûteuse. Le système Acadia est la première pompe à chaleur à fonctionner même en environnement froid sans modification supplémentaire, grâce à 4 étapes de compression au lieu d’une, traditionnellement. Cette technologie brevetée évite d’avoir à rajouter des composants et permet à l’unité de fonctionner jusqu’à -30 degrés, évitant ainsi d’avoir recours à des hydrocarbures pour alimenter l’effort supplémentaire.




Cleantechies : Comment s’intègrent les coûts quand on veut adapter un immeuble au système Acadia ?

Duane Hallowell : Comme n’importe quel travail de rénovation, il faut un planning bien défini, et plusieurs facteurs à prendre en compte avant de réaliser un tel investissement. Les propriétaires qui disposent déjà d’un système de chauffage/climatisation sont déjà équipés de l’infrastructure nécessaire. Dans les autres cas, il existe des subventions et des crédits d’impôts qui peuvent faciliter ces travaux.

Cleantechies : Vous dites que l’Acadia fonctionne également avec de l’énergie solaire ou éolienne. Mais qu’en est-il lorsqu’il n’y a ni vent ni soleil ? Où Acadia trouve-t-elle l’énergie nécessaire ?

Duane Hallowell : Aujourd’hui, les personnes qui décident d’utiliser le solaire ou l’éolien pour leur alimentation électrique restent connectés au réseau électrique traditionnel pour sécuriser leur approvisionnement et « convertir » l’énergie renouvelable récupérée en électricité. Acadia fonctionne sur le même principe et peut se connecter au réseau le cas échéant pour assurer le bon fonctionnement de la climatisation et du chauffage. L’énergie éolienne ou solaire générée et qui ne serait pas utilisée pour une utilisation domestique ou l’alimentation d’Acadia peuvent toujours être revendu grâce à la connexion au réseau, ce qui rend ce système d’autant plus économique pour les utilisateurs.



Lien image : http://blog.cleantechies.com/files/2010/02/Acadia.jpg


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Les technologies propres, ce sont aussi des emplois !

lundi 8 mars 2010




Le secteur des cleantech est riche de promesses d’emplois. Rappelons-nous les 5 millions d’emplois verts promis par Obama ou les 600 000 emplois verts en France dont parlait Jean-Louis Borloo. Nous avions également vu comment certaines filières manquaient déjà de personnel qualifié (l’éolien offshore), et comment les filières de formations en développement durable, ingénierie « propre » et autre énergies renouvelables avaient la côte. Cleantechnica nous apporte quelques précisions chiffrées sur l’emploi dans ce secteur clé du XXIè siècle.

C’est une nouvelle étude qui précise ainsi que si les services publics s’engageaient à assurer 25% de leur approvisionnement en énergie renouvelable d’ici 2025, près de 274 000 emplois seraient ainsi créés (chiffre valable pour les Etats-Unis, que l’on peut extrapoler pour d’autres économies développées). Cet engagement de la force publique est même nécessaire selon le vice-président d’Iberdrola Renewables, la branche énergie renouvelables du géant espagnol de l’électricité : « Sans des standards élevés en termes d’énergie renouvelable, l’industrie éolienne américaine ne créera pas d’emplois, voire en perdra au profit d’autres pays ».

« Une telle norme [25% d’énergies renouvelables dans le public d’ici 2025] créerait trois fois plus d’emploi que l’objectif actuel de 15% voté par la Chambre des représentants et qui attend encore d’être validé par le Sénat américain ». Mieux, tous les Etats américains profiteraient d’une telle mesure (certains craignent actuellement de perdre des emplois, d’où le blocage du Sénat, une institution qui défend traditionnellement les petits Etats).


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Baisse de la fiscalité pour l’éolien

vendredi 5 mars 2010

L’Etat a adopté dans son budget 2010 et a donné un bon coup de pouce en faveur de la filière éolienne, qui par ailleurs connaît une croissance impressionnante en France (voir ce comparatif en cartographies des installation éoliennes en France en 2006 et en 2008).

GreenUnivers rapporte ainsi que : « le budget de l'Etat pour 2010, adopté vendredi, a finalement décidé d'appliquer à l'éolien, en lieu et place de la taxe professionnelle, un impôt forfaitaire de 2.913 euros par mégawatt et par an -- au lieu des quelque 4.000 euros par MW qui résultaient en moyenne de la taxe professionnelle actuelle. »

C’est un soulagement pour la filière qui aurait du se voir initialement taxé à hauteur de 8 000 euros par MW, soit un doublement par rapport à la taxe professionnelle actuelle.



« Cette disposition évite la déstabilisation de l’ensemble de la filière éolienne, en particulier des PME et des grands groupes français qui n’ont pas hésité à investir dans leurs outils industriels ces dernières années, en créant 2 000 emplois en 2008. L’industrie éolienne emploie aujourd’hui 10 000 personnes en France et représentera 60 000 emplois en 2020, quand les objectifs du Grenelle - soit 25 000 MW installés - auront été atteints" », précise le Syndicat des énergies renouvelables.

Ci-contre le « potentiel éolien » de la France



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New York inaugure la première station de recharge de batteries de voitures électriques alimenté par énergie solaire.

jeudi 4 mars 2010


Rouler à l’électrique, c’est bien. Sauf si l’électricité qui la recharge est issu de centrales à charbon. Comme souvent, les technologies propres fonctionnent en « symbiose », puisque l’on peut assurer la bonne alimentation des stations de recharge avec de l’énergie solaire (Cleantechnica). Dell avait déjà planté des « arbres solaires » à son siège, au Texas, pour permettre aux employés roulant à l’électrique de se recharger.



La station est couverte de panneaux solaires photovoltaïques, et est construite avec des containers de transport recyclés (une idée qui rappelle ce programme de logement pour étudiants dans des grands containers de port aménagés en logement). Le PDG de Beautiful Earth, qui est à l’origine de cette innovation, se régale : « je ne m’en lasse pas, de ces technologies du futur, quand je roule à 130km/h dans ma voiture de sport et que je n’utilise pas une goutte d’essence, et que toute cette énergie provient du soleil ».

La station a une capacité de recharge de 6 kW, et devrait pouvoir également alimenter une boutique. Une réserve de batteries garantit que la station peut assurer son service 24h/24.


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Vidéo : L’innovation technologique dans l’eau en Israël.

mardi 2 mars 2010


Voici une vidéo intéressante dans notre série qui touche aux technologies propres de l’eau. Nous avions couvert le 5e Forum mondial de l’eau à Istanbul en mars 2009 (des risques d’engloutissement de grandes métropoles comme New York au financement de l’économie de l’eau propre), et évoqué certaines d’entre elles comme le nettoyage de l’eau par les UV, et même par la ferraille en Chine.

Cette vidéo nous montre comment fonctionne ce secteur en Israël. L’innovation dans les cleantechs y est productive, avec des technologies d’épuration des eaux ou encore le concept d’échange de batterie pour les véhicules électriques avec Better Place (qui devrait gérer l’expoitation des batteries des voitures Renault).



On y apprend notamment que le concept de smart water fait de plus en plus d’émule. Le salon Water Tec, qui a eu lieu à Tel-Aviv il y a peu, mettait en lumière le lien entre industrie informatique et gestion de l’eau. A l’instar de la smart grid pour l’électricité (la « grille » est gérée comme un réseau d’informations issus de capteurs qui transmettent en temps réel leurs mesures), les géants des réseaux informatiques (IBM, notamment) se sont lancés dans l’optimisation du réseau d’eau par l’informatique.

25% de l’eau potable dans le monde est perdue à cause de fuites. Les entreprises des télécoms, des réseaux et de l’informatique ont d’évidentes affinités avec la gestion d’un réseau d’eau qui peut rappeler la structure physique du web.

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2,3 milliards de dollars pour les technologies propres

lundi 1 mars 2010


Le 8 janvier dernier, Obama a annoncé un budget supplémentaire de 2.3 milliards de dollars dans le cadre du Recovery Act advanced Energy Manufacturing Tax Credits pour financer des projets de développement dans les technologies propres. Ainsi 183 projets sélectionnés par le Department of Energy (DoE) vont bénéficier de cette aide qui devrait permettre la création de plusieurs milliers d'emplois et des avancées significatives dans le déploiement du solaire, de l'éolien et de technologies conduisant vers une meilleure efficacité énergétique. Cette aide s'inscrit dans une volonté explicite du président de basculer vers un modèle énergétique plus "propre": "Les aides provenant du Recovery Act annoncées aujourd'hui permettront de combler en partie l'écart sur les énergies propres qui a grandi entre les Etats-Unis et les autres nations, tout en créant des emplois, réduisant les émissions de carbone et en augmentant la sécurité énergétique". Il avait par ailleurs annoncé vouloir doubler les capacités de production d'énergie renouvelable dans le pays dans les 3 prochaines années.





Cet effort devrait drainer des levées de fonds importantes dans le secteur des "clean technologies". Les crédits d'impôt pour les investissements atteindront au maximum 30% des financements de chaque projet, qui représenteront au total un investissement de 7.7 milliards de dollars. La création de 17.000 emplois est attendue en contrepartie du financement fédéral. 41.000 emplois supplémentaires devraient voir le jour grâce aux financements privés. La sélection des projets a reposé sur les critères suivants: la viabilité commerciale, le nombre de créations d'emplois sur le territoire, le niveau d'innovation technologique, la rapidité de réalisation des projets ainsi que le potentiel de réduction de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre. Le Department of Energy (DoE) a également pris en considération des facteurs additionnels comme la diversité géographique et technologique, l'ampleur des projets et les implications sur le développement économique local. L'acceptation définitive des bourses est prévue pour le 16 avril 2010.

Parmi les technologies récompensées, l'accent a été portée sur les énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie...), le réseau électrique et ses capacités de stockage, les micro turbines, les technologies de stockage pour les véhicules électriques ou hybrides, la capture du CO2, les techniques de raffinements des énergies renouvelable, les équipements de conservation de l'énergie incluant l'éclairage et le "smart grid", les véhicules électriques et leurs équipements, les autres énergies favorisant une réduction des gaz à effet de serre. Parmi ceux retenus par la DoE, voici les 10 projets qui recevront les financements les plus importants.



  1. Dow Corning Corporation and the Hemlock Semiconductor Group: $169 millions dont 

$141,87 millions pour l'extension de l' usine dans le Michigan qui produit du silicium polycristallin utilisé dans la fabrication des panneaux solaires. La capacité totale de production à terme sera de 19.200 tonnes par an. $27.3 millions pour la construction d'une usine qui produira du mono-silane (SiH4), un produit très largement utilisé dans la fabrication des semi-conducteurs, des écrans plats et du photovoltaïque.


  2. Volkswagen Group of America Chattanooga Operations LLC $150 millions pour l'implantation d'une nouvelle usine à Chattanooga dans le Tennessee . Le coût total de l'opération est d'un milliard de dollars et permettra la création de 2000 emplois


  3. Wacker Polysilicon North America LLC

$128.48 millions pour la construction d'une usine qui produira environ 10 tonnes de polysilicium pur par an. L'ensemble de la production sera destiné au marché du solaire et du photovoltaïque (PV).


  4. United Technologies Corporation

. $110.4 millions pour le renouvellement des infrastructures de production du jet Pure Power PW 1000G dans le but d'obtenir une meilleur efficacité énergétique du carburant.

  5. Miasole $91.35 millions pour la fabrication de cellules PV solaires et de modules basés sur une technologie innovante dans la production des couches minces.


  6. SolarWorld Industries America Inc.

$82.2 millions pour l'extension de l'usine de fabrication de panneaux PV solaires pour une capacité finale passant de 100MW à 500MW.


  7. Alstom Inc.and Subsidiaries

$63 millions pour établir une nouvelle usine pour fabriquer les plus grandes turbines à vapeur au monde, qui fourniront en sortie une puissance énergétique de 1700 MW par unité.


  8. CaliSolar, Inc.

$51.56 millions pour la construction d'une nouvelle usine pour le traitement du silicium brut, utilisé par la suite dans les cellules solaires.


  9. Texas Instruments Incorporated

$51.45 millions pour remettre à neuf et ameliorer les équipements utilisés pour la production des galettes de silicium de 300mm.


  10. Nanosolar

$43.45 millions pour la production d'outils permettant de fabriquer des cellules solaires peu coûteuses et peu émettrices de gaz à effet de serre.


Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61888.htm


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