Les principales voitures électriques du salon de Francfort

vendredi 30 octobre 2009


Le salon automobile de Francfort, fin septembre 2009, a réellement consacré la voiture électrique. Loin des autres salons où elle faisait office de prototype amusant, intriguant mais isolé, cette fois-ci, pas un constructeur qui n’a présenté comme gamme principale ses nouveaux engins « EV » (pour Electric Vehicles). AltDot nous présente les modèles les plus marquants de ce salon qui marque pour de bon l’entrée dans l’âge électrique.


L'Audi e-tron

La plus « sexy », selon beaucoup de journalistes, c’est l’e-tron du constructeur allemand Audi. Avec une ligne très sport, et très agressive, elle est loin des vieux clichés des prototypes électriques qui ressemblaient à des jouets. Cette 2-places utilise une batterie lithium-ion pour alimenter 4 moteurs individuels (1 par roue !), avec 95km/h atteints en 4,8 secondes. En production pour 2012.


La Volkswagen e-Up

Autre cible pour VolksWagen et sa e-UP, prévue pour 2013, qui ressemble à la Mini, et dont l’utilisation cible les fameux « commuters » urbains, ces petits trajets de ville qui comptent pour 80% des déplacement automobiles.



Merceded classe S hybrid

Même Mercedes s’y met, se sentant menacé par les regulations toujours plus strictes en matière d’émissions maximales autorisées. L’option électrique n’est donc pas un gadget mais une vraie réorientation, toujours dans des modèles imposants. La S500, une version batterie de la très grosse Classe S, pourrait allait jusqu’à plus de 100km/h.



Enfin, Renault a fait forte impression en présentant pas moins de 4 voitures de sa toute nouvelle gamme « Zero Emission », avec de quoi satisfaire des publics différents, de l’ultra-urbain utilisateur de scooter à la familiale en passant par la haut de gamme.

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Vidéo : s’inspirer de Vénus pour contrer l’effet de serre

mercredi 28 octobre 2009

Une pression 90 fois plus forte, un effet de serre dévastateur qui porte sa température à 470°C… et encore, grâce à ses nuages d’acide sulfurique, Vénus est capable de contrer cet effet de serre. Un peu comme l’éruption des volcans sur Terre, qui dégagent du dioxyde de souffre. Jean Loup Bertaux, Planétologue, Service d'aéronomie/CNRS, nous explique rapidement ce phénomène :



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La Californie veut économiser en luttant contre les "négawatts"

mardi 27 octobre 2009


L’efficacité énergétique devient un enjeu de plus en plus précis dans le domaine des technologies propres. Nous vous avions d'ailleurs parlé des quelques 1 000 milliards d'économie à faire grâce à cette notion. Le concept de base, c’est de se dire qu’il vaut mieux réparer ce qui peut l’être rapidement plutôt que de concevoir des prototypes onéreux et qui mettront quelques années à être commercialisables. Et puis c’est aussi un constat, les pertes d’électricité, d’eau, ou d’énergie de manière générale, sont énormes, de 20 à 40% selon les réseaux et les pays. Des fuites dans les canalisations, des générateurs mal programmés, de la chaleur inutilement gaspillée ou pas récupérée, les exemples ne manquent pas de situations qui, avec un peu de bon sens et quelques outils, pourraient déjà utiliser au mieux l’énergie actuelle. A tel point que les Américains parlent de « negawatts » à gagner, c’est à dire de megawatta considérés comme « perdus » (negative).



Pour CleanTechnica, l’objectif, c’est de s’épargner l’émission de 3 millions de tonnes de Co2 par an, ainsi qu’une facture de plus en plus élevée d’énergie (dont les prix augmentent en moyenne de 6,7% par an dans le « golden state »), et de créer de 15 000 à 18 000 emplois. Par exemple, une demeure qui parviendrait à s’auto-alimenter en énergie par du solaire pourrait économiser de 72 000 à 300 000$ sur 25 ans.




Le financement de ce plan de 3 milliards comporte plusieurs parties : des aides aux municipalités qui veulent initier des projets d’efficacité énergétique, des rabais accordés aux copropriétés qui installeront des compteurs intelligents (smart grid), des subventions aux constructeurs particuliers ou professionnels qui intègreront de quoi économiser au moins 15% d’énergie.

Les applications les plus efficaces concernent le chauffage et la climatisation, les fenêtres et la lumière.

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Des têtards fluorescents pour détecter la présence de polluants

lundi 26 octobre 2009

Une interview fort intéressante de CleanTech Republic

par Baptiste Roux Dit Riche | Cleantech Republic | 08.10.09


Gregory Lemkine - Fondateur de WatchFrog
Jeune entreprise francilienne de biotechnologie, WatchFrog développe des solutions innovantes pour révéler in vivo les substances chimiques. Sa technique repose sur l’usage de larves d’amphibiens millimétriques aux propriétés « lumineuses ». Explications en compagnie de Gregory Lemkine, fondateur de WatchFrog.

Cleantech Republic : Des larves d’amphibien qui détectent les polluants… Pouvez-vous nous expliquez l’activité de votre société ?
Gregory Lemkine : J’aime bien définir WatchFrog comme une entreprise de biotechnologie dédiée notamment au secteur de l’environnement. Dans la pratique, nous proposons des tests in vivo qui permettent de déterminer comment la présence d’un polluant va influer sur l’organisme. Pour cela, nous créons des larves d’amphibiens et d’alevins qui s’allument en fluorescence grâce à des biomarqueurs pour révéler la présence de produits chimiques, de perturbateurs endocriniens ou encore de rejets pharmaceutiques. Notre solution est utilisée par des sociétés spécialisées dans le traitement de l’eau, par des grands groupes comme EDF et Veolia ou encore pour tester des biens de grande consommation

Comment est née WatchFrog ?
Sur un plan scientifique, Watchfrog est l’héritière du savoir faire du Museum d’Histoire naturelle et plus précisément de la chaire de physiologie de Claude Bernard. Nous sommes tous ses descendants. A titre personnel, j’ai fait mon doctorat au Museum et mon post-doctorat dans une unité de l’Inserm avant de sauter le pas pour devenir entrepreneur. J’ai décidé d’apprendre ce nouveau métier en suivant la formation Challenge + d’HEC qui a débouché sur la création de WatchFrog en novembre 2005. Nous avons depuis été aidés par le Génopole d’Evry pour la mise en place d’une plateforme de production.

En quoi votre solution se distingue des autres procédés de mesure ?
C’est tout d’abord la seule méthode du genre à pouvoir mesurer les impacts des polluants sur les systèmes hormonaux. Cela correspondant aux exigences de fiabilité qu’attendent aujourd’hui les professionnels. L’autre originalité c’est d’être proposée de façon industrielle, du prélèvement jusqu’à la mesure. A terme nous aimerions même proposer des kits à nos clients pour qu’ils puissent opérer eux-mêmes leurs tests. Par rapport aux tests in vitro, notre solution est plus facilement applicable sur le terrain. Elle permet une meilleure évaluation du risque. Après bien sûr, dans l’in vivo, il y a aussi la méthode du « truitomètre » (étude de la réaction des truites dans l’eau, ndlr). Mais elle n’est pas satisfaisante sur un plan scientifique et inacceptable d’un point de vue éthique.

Cela dit, les biotechnologies ont également leurs opposants ?
Oui et d’ailleurs nous sommes très précautionneux sur ce point car nous savons qu’il s’agit d’un sujet très sensible. Notre modèle est basé sur des larves qui sont à de très jeunes stades. Elles ne ressentent donc pas la douleur. Tout simplement car elles ne sont par « équipés » pour. De plus, il s’agit de pontes qui sont par définition disponibles en grande quantité. Le problème dans ce type de débat, ce sont les gens avec qui on ne peut ni dialoguer, ni travailler. Mais de mon côté, je suis certain de notre démarche éthique car selon moi, il vaut mieux utiliser des pontes de grenouilles que des millions de souris.

Comment jugez-vous votre marché aujourd’hui ?
Dans le cadre de la réglementation Reach, nous pensons que tôt ou tard tous les produits seront amenés à être testés en particulier pour détecter des perturbateurs endocriniens. Dans le domaine de l’eau, la méfiance est telle que les gens ne supporteront pas l’idée que l’eau puisse contenir des traces de produits pharmaceutiques ou de substances perturbant la reproduction. Et puisqu’il faut des outils plus performants pour estimer les dangers, alors notre technologie risque de devenir incontournable. D’autant que sur un plan économique, un test in vitro prend trois mois pour un coût d’environ 60 000 euros alors que notre solution fournit une réponse en trois jours pour un tarif bien inférieur.

Travaillez-vous sur d’autres applications de votre procédé ?
Oui, nous venons d’ailleurs d’obtenir un financement du pôle de compétitivité Medicen pour un projet baptisé AMBRe. C’est assez éloigné de l’environnement puisqu’il vise à améliorer le traitement des lésions neurodégénératives du cerveau. Il s’agit de proposer à la recherche pharmaceutique des outils de test pour des « apprentis médicaments ». Pour soigner le cerveau, le cycle de développement d’un médicament dure en effet entre 15 et 20 ans. En s’aidant des amphibiens on devrait pouvoir accélérer ce timing. Le projet doit se dérouler sur trois ans et sera mené en partenariat avec la société BioQuanta et trois laboratoires publics.
Crédit photo Gregory Lemkine : J. Chatin


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La SNCF à la conquête des Etats-Unis

vendredi 23 octobre 2009

Le TGV à Palm Beach, on vous en avait parlé il y a presque un an. Les tronçons Los Angeles / Las Vegas à grande vitesse, c’était il y a quelques mois. Cette fois ci, nous avons encore plus de précisions sur les programmes de ligne de train à grande vitesse qui préoccupent les Américains. Traditionnellement habitués à la route et aux vols intérieurs, les Etats-Unis pensent en effet qu’il leur serait plus économique (et plus propre) de se doter d’un réel réseau ferré, ce qui n’est pas le cas actuellement (TreeHugger).

Les quatre Etats concernés sont la Californie, la Floride, le Texas et le « hub » de Chicago (première gare mondiale en termes de passagers par jour), et il s’agirait d’un train capable de rouler à 350km/h. C’est un appel d’offre de l’administration ferroviaire américaine (leur site) auquel à répondu la SNCF en quelques 1 000 pages, détaillant une stratégie très complète pour partir l’assaut de ce marché américain si étonnamment vide en liaisons ferrées.


Le projet de la SNCF permettrait de parcourir des « couloirs » de près de 950km en 4 heures, le tout sans bouchons ni refaire le plein. Les utilisateurs du train aux Etats-Unis consomment par ailleurs seulement un tiers de l’énergie d’un passager de voiture. Le tout rentre dans une partie du plan de relance américain d’Obama, qui a déjà doté la rénovation de l’infrastructure ferroviaire de 8 milliards de dollars. La SNCF pense pouvoir être totalement opérationnelle sur ce projet en 2023, avec l’ouverture de la première ligne Milwaukee-Detroit en 2018.

Le « couloir » du MidWest, près de Chicago, coûterait 69 milliards de dollars, dont une moitié financée par les pouvoirs publics. Le gain environnemental serait le triple de cet investissement public en moins de 15 ans , selon la SNCF.

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L’OrthoKiteBunch, ou l’éolienne en cerf-volant

jeudi 22 octobre 2009

Moins coûteux, moins long à mettre en place et capable de générer un gigawatt avec un vent de 12m/s et une aire de 2,5km carrés, l’OrthoKiteBunch pourrait avoir un succès assez rapide, notamment en raison de la tendance du secteur éolien à « surfer » sur l’offshore. Ci-contre la vidéo qui montre le fonctionnement de cette éolienne cerf-volant :



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La voiture électrique ne date pas d’hier, mais d’avant 1900

mercredi 21 octobre 2009

On vous parle régulièrement des avancées de la voiture électrique, des bolides éoliens aux premières voitures électriques grand public en passant par le dernier salon de Francfort, mais en fait, il s’agit presque d’un retour en arrière ! Gas 2.0 nous précise ainsi qu’au 19e siècle, il y eut 4 192 voitures fabriquées aux Etats-Unis, dont 28% étaient électriques.




Cette première voiture de 1830 utilisait dans sa version initiale des batteries non rechargeables. Après des modifications, elle est branchable sur secteur (on voit nettement le fil sur cette photo), et sur son meilleur essai, a parcouru plus de 300km à 30km/h. Cette voiture était conçue pour les femmes qui n’avaient pas envie de devoir utiliser des voitures qu’il fallait démarrer à la manivelle.
La France n’était pas en reste puisqu’en 1881, Charles Jeantaud, aidé de l’inventeur de batteries Camille Faure, construisait le premier véhicule électrique du pays, avec un moteur Gramme et une batterie Fulmen.



Enfin, New York, qui réintroduit aujourd’hui des flottes de taxis électriques, avait déjà eu cette bonne idée en 1897 :



D'autres voitures électriques sur TechnoPropres :

- le prototype EV-02, assez moche, de Renault
- la Nissan LEAF, déjà plus jolie
- le bolide solaire
- l'intérêt de la SCNF dans la voiture électrique

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Amsterdam fait du 3-en-1 : gestion des déchets, de l’eau et de l’énergie sur un site unique.

mardi 20 octobre 2009


Les Pays-Bas sont depuis longtemps un pays qui innove, socialement et techniquement. Concernant les problématiques environnementales également, et pour cause : la moitié du pays se situe sous le niveau de la mer, et ce n’est que grâce à un système de polder et de digues que le pays n’est pas englouti, même si un tel risque n’est pas écarté. Le peu de place du pays le plus dense d’Europe les oblige donc à être astucieux, et voici par exemple comment les déchets, le traitement de l’eau et la production d’énergie font « bon ménage » (CleanTechies).



Commençons par les déchets, avec le site Afval Energie Bedrijf, près d’Amsterdam. Il s’agit d’un système dit de waste-to-energy, c’est à dire que les déchets incinérés permettent de générer annuellement plus d’un million de MWh. Mais ce n’est pas tout, puisque l’usine produit aussi directement de la chaleur (300 000 giga-joules) qui est distribué aux services publics alentours (hôpitaux). Ça, c’est pour la partie traitement des déchets. Passons à l’eau.

Juste à côté, on trouve le site de traitement et d’assainissement des eaux usées Waternet, et les deux usines fonctionnent de manière symbiotique, puisque l’incinération des déchets fournit l’énergie au retraitement de l’eau, et qu’inversement, l’usine ‘eau’ fournit à celle de déchets ses boues et du biogaz. Ainsi, sur un site d’envergure limité, la municipalité d’Amsterdam réussit à gérer une large partie de ses obligations de gestion de déchets, de l’eau et de l’énergie ! Ci-contre, le schéma explicatif du principe « waste-to-energy ».

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Chevilly-Larue et la géothermie sur Public Sénat

lundi 19 octobre 2009

On vous a déjà parlé de cette commune de l’Ile de France (Chevilly Larue) qui a fait le choix, il y a déjà 23 ans, de la géothermie pour se fournir en énergie à bon marché (20 000 foyers alimentés !)… et sans polluer ! L’occasion également de vous présenter l’émission « Les pieds sur Terre » de la chaîne Public Sénat sur laquelle on trouve souvent des émissions courtes et didactiques sur l’environnement. Pour ce reportage, comme le dit le responsable de l’usine de géothermie, « la Terre est une chaudière », alors autant s’en servir ! Jolis schémas à l’appui, et on découvre que l’Ile de France est assise sur un véritable trésor énergétique.



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Le retour des dynamos pour recharger ses batteries

jeudi 15 octobre 2009

Qui a fait du vélo dans son enfance se souvient forcément du bruit de frottement de la dynamo sur la roue lorsque, la nuit tombée, il fallait bien éclairer sa route. Si les dynamos ont été remplacées peu à peu par des lampes à piles (moins écologiques, donc), elles n’ont pas dit leur dernier mot, et les technologies propres sont en train de les remettre à l’honneur (Cleantechnica).



L’entreprise PedalPower+ a travaillé plus de 3 ans sur les différentes utilisations que l’on pourrait imaginer avec les dynamos. Comme il y a de plus en plus de vélos (un « sport » qui est aussi un moyen de transport, surtout avec le développement ces dernières années des services municipaux de vélos quasi-gratuits, comme le Vélib), et de plus en plus d’appareils électroniques rechargeables, l’équation était déjà en partie donnée.

PowerPedal+ va plus loin, puisque sa dynamo nouvelle génération est capable de stocker l’énergie accumulée en pédalant, et elle en tire aussi un peu de panneaux solaires de petites tailles situés sur le vélo. Le brevet déposé à l’occasion explique donc qu’il est possible, en toute sécurité (c’était le gros du travail à effectuer), de recharger Blackberry et iPod tout en pédalant. L’entreprise cherche maintenant à développer son marché en signant avec des distributeurs. Avis aux intéressés, car les tests ont été réalisés sur plus de 100 000km, ont été probants.

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Vidéo : la fabrication d'une cellule photovoltaïque

mercredi 14 octobre 2009

Pour les curieux et curieuses des processus industriels, voici une vidéo qui nous montre le processus de fabrication d’une cellule photovoltaïque.



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Les vieilles usines peuvent servir aux énergies renouvelables

mardi 13 octobre 2009

Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme. Cette maxime de Lavoisier trouve encore une excellente application dans les infrastructures des technologies propres. Cette fois-ci, ce sont les lieux mêmes de production des structures génératrices d’énergie qui vont profiter d’un système de recyclage assez étonnant. Plutôt que de construire entièrement de nouvelles usines, pourquoi ne pas utiliser celles qui sont abandonnées ?

La crise économique a frappé durement les constructeurs automobiles américains, comme Ford, et c’est assez logiquement qu’une des usines géantes du groupe sera convertie en usine produisant des composant pour le secteur des énergies renouvelables. Là où naissaient des consommateurs de carburants fossiles seront désormais créés des producteurs d’énergies propres ! Le symbole est fort, est significatif des changements que connaît notre période.

Les 130 hectares de l’usine de Wixom, dans le Michigan, est donc en pleine transformation grâce à un partenariat entre Ford Motors, la gouverneure de l’Etat, Jennifer Granholm, et les « clean companies » Xtreme Power, Clairvoyant Energy et Oerlikon Solar. Objectif du nouveau site : la production de films solaires ultra-fins (pour 2011). La conversion coûtera au total 725 millions de dollars et devrait créer plus de 4 000 emplois. Une belle métamorphose, tout en propreté (EcoGeek).

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La première éolienne flottante est en place !

lundi 12 octobre 2009

La toute première éolienne flottante a été inaugurée le 8 septembre (sustainability-info). Elle appartient à l’entreprise StatoilHydro et se trouve en Mer du Nord, là où les vents « mauvais » servent enfin à quelque chose de positif. Le Hywind (c’est le nom de cette turbine) est un bon exemple du transfert de compétences des énergies fossiles au renouvelable. Statoil est la compagnie pétrolière norvégienne, qui exploite depuis longtemps des gisements de pétrole et de gaz naturel au large, en « offshore ».



« Cela fait près de 30 ans que nous acquérons de l’expérience sur le plateau continental norvégien pour réaliser des projets innovants », a déclaré Gunnar Myreboe, le vice-président éxecutif « Projets » de Statoil Hydro. « En ce sens, notre collaboration avec Enova a été un élément de succès dans le développement de l’Hywind ».

Statoil a investi près de 40 millions d’euros et Enova 7 millions, cette deuxième entreprise est publique, et promeut les changements dans la production et la consommation de l’énergie en Norvège.

Le Hywind comprend une turbine de 2,3 MW installée sur un flotteur issu des précédentes plateformes de Statoil (notamment des plateformes pétrolières de chargement). C’est Siemens qui a produit la turbine, Technip s’est occupé du flotteur et Nexans du cable pour relier la turbine au réseau.

Le Hywind est situé à 10km au sud-ouest de l’île de Karmoy pour une période de test de deux ans. « C’est encore une technologie naissante, loin de la commercialisation », admet Margaret Ovrum, vice-présidente éxecutive de Technology & New Energy chez Statoil Hydro. « Le but de ce projet est de voir comment les vents et les vagues affectent la structure, pour voir comment optimiser ce concept ».

+ d'info sur les éoliennes :

En Chine, les gratte-ciels verts fonctionnent à l'éolien
192km/h pour le bolide éolien
Le lampadaire éolien-solaire est né !



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La Concept Peugeot BB1 roule à l’électrique (Francfort 2009)

mercredi 7 octobre 2009

Présentation du Concept Peugeot BB1 dévoilé au salon de Francfort 2009. Ce véhicule électrique dispose de cellules photovoltaïques souples sur le toit. Les moteurs électriques sont logé dans les roue... encore très publicitaire, mais pourquoi ne pas se laisser rêver à une vie simple en tout-électrique ?




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Votre ordinateur n’a plus besoin de vous pour être propre

mardi 6 octobre 2009


La thématique de l’e-waste, les pertes énergétiques ou la mauvaise gestion des déchets de l’industrie informatique, nous tient à cœur. D’abord parce que tout le monde possède maintenant des appareils informatiques (du téléphone à l’ordinateur en passant, pour les entreprises, par les serveurs et autres architectures électroniques), et ensuite parce que le secteur a mis beaucoup de temps à se convertir au vert, avec presque autant d’impact que le secteur aéronautique. Et, enfin, qu'il y a gros à gagner, comme l'ont montré les Péruviens avec ce procédé de réutilisation des ordinateurs.


Cette fois-ci c’est Little Green Genie qui a sorti un programme tout à fait extraordinaire, qui rend votre ordinateur capable de calculer lui-même son empreinte carbone, mais aussi d’aller acheter tout seul, sur le réseau, les « permis carbones » sur le site Climate Friendly, qui investit autant dans les énergies renouvelables que ce que votre ordinateur dépense en énergie classique (TreeHugger). Il s’agit donc, en quelque sorte, d’un « transfert » des émissions de Co2 lié à votre ordinateur : votre ordinateur émet tant de Co2, il le sait, donc il achète sur Climate Friendly l’équivalent en énergie renouvelable, du coup votre empreinte se voit « annulée » par cet achat.

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Le premier circuit électrique alimenté… par un arbre.

lundi 5 octobre 2009

CeanTechnica revient sur une innovation surprenante faite par l’University of Washington aux Etats-Unis. On connaissait la légende de la pomme de terre transformée en pile (en branchant dans le légume 2 électrodes de métaux différents avec un potentiel différent, et donc capable de créer un courant), mais cette fois-ci, c’est du sérieux. L’Université de Washington utilise des électrodes faits du même métal, capables de générer 1,1 volts. « De mémoire, c’est la première fois qu’un article scientifique traite de l’alimentation électrique d’un dispositif uniquement en branchant des électrodes dans un arbre », ajoute le Professeur associé Babak Parviz.




C’est l’année dernière que des chercheurs du célèbre MIT avaient découvert l’existence d’un courant de 200 milivolts entre une plante et le sol. Mais ces travaux n’avaient pas tenté d’exploiter cette énergie, notamment en raison du très faible voltage disponible. L’Université de Washington part donc de ce constat pour alimenter un nano-dispositif (voir photo) couplé à un dispositif de stockage de l’énergie récoltée. De cette manière, ils ont put atteindre 1,1 volts, soit assez pour alimenter un petit capteur utilisé pour mesurer la « pulsation » électrique de l’arbre (signe de sa bonne santé).

C’est donc à la fois une avancée dans l’utilisation d’une source d’énergie non polluante et renouvelable, et dans le secteur des nanotechnologies, puisque Babak Parviz compte beaucoup sur leur développement prochain pour produire d’autres dispositifs de taille réduite et de consommation … nanométrique. Après le carburant aux arbres morts, c'est donc un nouvel apport des forêts au monde des énergies renouvelables !

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L'éolien marin vu du ciel... de toute beauté

vendredi 2 octobre 2009

Cette photo prise d’avion montre un champ d’éoliennes en mer… une image de toute beauté qui résume bien l’esprit des technologies propres, simple, efficace, non polluant. A quand des champs encore plus vastes ? (via Flickr)


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Du carburant à base de bois mort

jeudi 1 octobre 2009

Les forêts et les arbres, comme tout ce qui vit sur notre planète, meurent également. Et d’autant plus vite avec le réchauffement climatique, qui assèche certaines d’entre elles, ou qui les détruit en raison du nombre croissant de tempêtes (comme en France, ou la tempête dans les Landes en janvier 2009 avait rasé 300 000 hectares de bois). Après le café, la pastèque, voire l’urine et le chocolat, c’est donc au bois de contribuer au secteur des biocarburants (CleanTechnica).

C’est l’University of Georgia qui a pensé à convertir ces arbres morts en carburant, et si les recherches sont encore en cours, elles pourraient aboutir rapidement pour que dès 2010 on puisse rouler au bois. C’est un pas en avant assez net dans le secteur des biocarburants, car il n’y a pas besoin d’être raffiné avant d’être transformé en carburant diesel, mais c’est, de manière naturelle, un biocarburant qui émet très peu de souffre.



Le plus gros avantage de l’arbre mort réside quand même dans le fait qu’il ne s’agit pas d’une ressource que l’on « mange » habituellement (on pense au maïs, au colza), et dont la quantité va aller croissante en raison du changement climatique. Pas besoin d’eau, du coup, non plus. C’est aussi un moyen de recycler les arbres avant qu’ils ne relâchent le Co2 qu’ils ont accumulé dans leur vie, et de réduire les risques d’incendie (voir les incendies régulier autour de Los Angeles, ou en Grèce récemment, dans des forêts devenus de véritables brasiers en raison de la sécheresse des bois).

C’est la société Tolero Energy, de Californie, qui a acheté le brevet : « non seulement l’approche est socialement responsable, en évitant de prendre sur des terres cultivables, mais c’est également écologique, dans le sens où cela permettre d’ouvrir de nouvelles aires au reboisement, et, en même temps, permettre la production d’un biocarburant ».

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