Le ballon éolien : une idée gonflée

samedi 30 août 2008

Le « Magenn Power », inventé par un certain Fred Ferguson et encore au stade de prototype, pourrait produire 2KW d’électricité. Le principe ne nécessite pas d’installation particulière au sol. Il suffit d’un vent de 3,6 Km/h pour le faire fonctionner, soit un vent très léger.


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L'eau, carburant de l'avenir ?

mercredi 27 août 2008

Le Belfast Telegraph rapporte que des scientifiques ont conçu « une méthode qui transforme l’eau en carburant à fusée » en utilisant l’électricité provenant de l’énergie solaire. Le principe consiste à séparer l'oxygène et l'hydrogène contenus dans l'eau, ce qui demande des moyens relativement basiques. Cette méthode pourrait avant tout permettre de résoudre le problème du « stockage » de l'énergie solaire, par le biais d'un carburant susceptible de faire fonctionner des générateurs électriques quasiment sans polluer . Cette invention pourrait « générer une nouvelle source d’énergie verte pour la maison. »Par ailleurs un internaute, habitant d’Hautefort, publie sur son blog une vidéo réalisée par l’association Harmonie Terre présentant un concept de voiture alimentée par « l’hydrogène de l’eau. » Cette technologie innovante a été mise au point par la société japonaise Genepax.

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La Californie ne pourra pas se passer du dessalement

lundi 25 août 2008

Selon le Los Angeles Times, la solution du dessalement doit faire partie de la stratégie de réponse à long terme à la crise de l’eau en Californie. On connaît bien les problèmes d’eau qu’affronte la Californie, symbolisés par la question de Las Vegas.

D’après le quotidien, cette technique pourrait fournir aux villes « de nouvelles ressources en eau alors que l’import de la ressource lui ne fait qu’apaiser périodiquement la soif des habitants. » Les experts estimeraient que cette source d’eau potable représentera 10% de l’offre en eau en 2030.

Certes, le dessalement n’est pas la solution absolue pour résoudre la crise mondiale de l’eau : il faudra évidemment multiplier les technologies et optimiser la consommation et la distribution d’eau pour éviter les gaspillages.

Mais le dessalement est une technologie intéressante. Courrier International y a repris un article publié dans The Economist qui retrace bien certains faits majeurs. L’article débute par un exposé de la crise de l’eau : « plus de 97 % de cette eau est trop salée pour la consommation humaine et seule une infime fraction du reste est aisément accessible. Selon les Nations unies, plus de 1 milliard de personnes vivent dans des régions où l’eau est rare, et ce chiffre pourrait passer à 1,8 milliard d’ici à 2025. » Il donne ensuite un état des lieux du dessalement à l’échelle mondiale, qui montre que c’est encore une technologie minoritaire, limitée dans certaines zones au stress hydrique important : « il existe actuellement 13 080 usines de dessalement en activité dans le monde. Prises dans leur ensemble, elles ont la capacité de produire 55,6 millions de mètres cubes d’eau potable par jour, à peine 0,5 % de la consommation mondiale. La moitié de ces usines se situe au Moyen-Orient. »

Cette sous-utilisation de la technologie est expliquée par le fait qu’elle en est à ses débuts, et notamment qu’elle est encore coûteuse en énergie. Mais l’article souligne que la situation est en train de changer, compte tenu de la crise de l’eau : « Rien qu’en Californie, on envisage de construire quelque 200 usines de dessalement d’eau de mer, dont un site d’un coût de 300 millions de dollars près de San Diego. Plusieurs villes australiennes projettent de construire ou sont en train de construire d’immenses usines de dessalement – la plus grande, située près de Melbourne, devrait coûter dans les 2,9 milliards de dollars américains. Selon les projections de la revue spécialisée Global Water Intelligence, la capacité mondiale de dessalement aura pratiquement doublé d’ici à 2015. »

Bref, une technologie prometteuse en développement ! On espère que les chercheurs vont continuer à la développer.


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Des étiquettes pour connaître le poids carbone des produits vendus en grande surface

samedi 23 août 2008

Suite au Grenelle de l’environnement, qui a souhaité que le coût écologique soit indiquée sur tout les produits d’ici 2011, plusieurs enseignes française – comme Casino, Leclerc ou Les Mousquetaires - ont commencé à afficher le poids carbone des produits vendus. Cela leur permettrait de « fidéliser leurs clients » en offrant un service innovant. Selon Novethic, « pionnier, le groupe Casino a annoncé dès septembre 2007 la mise en place d’une étiquette CO2 sur les produits de sa marque, démarche concrétisée aujourd’hui sur une dizaine de produits – yaourts, eau, miel, muffins... – 200 produits devraient être étiquetés d’ici fin 2008. Cela peut sembler peu, mais, comme le rappelle le PDG du groupe, « cette dizaine de produits représentent 1,5 millions d’unités par an ». L’indice carbone donne pour chacun d’eux la quantité de CO2 émise pour 100 grammes de produit. Les émissions ont été calculées sur l’ensemble du cycle de vie du produit : étapes agricoles, fabrication, transport (depuis le champ jusqu’aux entrepôts), emballages (depuis les matières premières jusqu’au recyclage) et la distribution (depuis les entrepôts jusqu’au domicile du consommateur). Le groupe a pu ainsi évaluer, pour une boîte de conserve identique, son « poids CO2 », selon sa provenance et son mode de transport. »

La question maintenant : ces étiquettes vont-elles avoir un impact sur nos comportement de consommation ? Jusqu’à présent, une autre petite étiquette libellée en euros a toujours davantage attirée notre attention…

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Un rappel au réalisme...

lundi 18 août 2008

Le site ecologie.caradisiac.com rapporte que selon Bob Watson - conseiller scientifique du gouvernement britannique - le changement climatique avoisinerait les +4°C. M. Watson ajoute : « il est évident que nous devons nous atteler à limiter le réchauffement climatique à 2°C. Mais c'est un objectif ambitieux, et nous ne savons pas comment, dans le détail, réduire les émissions de gaz à effet de serre pour parvenir à ce résultat. Donc nous devrions mieux nous préparer à un réchauffement de 4°C. » Cette considération ne doit pas être prise comme un abandon face à l'inéluctabilité du réchauffement. Mais Bob Watson met le doigt sur l'essentiel : la préparation nécessaire à un changement majeur. L'activité préventive, politique, la fixation d'objectifs sont irresponsables s'ils ne s'assortissent pas d'efforts développer et diffuser les technologies qui permettront de faire face au changement.


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Autorisation des projets éolien : frein en provenance des lobbies ou retour au droit commun ?

samedi 2 août 2008

Une info à suivre : un projet de décret vise à « soumettre les parcs éoliens à la procédure d’autorisation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) » afin de protéger la population et l’environnement de tout risque de pollution que comprend une installation industrielle. Le ministère de l’écologie justifie le projet de décret par « l’application du droit commun pour toutes les installations. Le permis de construire perdrait sa vocation d’étude d’impact, et l’on reviendrait à l’acte automatique. » Les associations et ONG ont bien évidemment pris position contre ce projet de décret. France Energie Eolienne, FNE, Greenpeace, Les Amis de la Terre, RAC-F, WWF, le Comité de Liaison des Energies Renouvelables et le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) se sont étonnés, dans un communiqué, que les pouvoirs publics placent sur le même plan « une éolienne de 2MW et une centrale thermique de plusieurs centaines de MW ». Ils ont qualifié le projet « d’incompréhensible », « d’inadmissible » et de « rigide ». Ils rappellent aussi que « le développement des parcs éoliens est déjà très encadré » puisqu’ils sont nécessairement installés dans les Zones de Développement de l’Eolien (ZDE) et soumis à « une étude d’impact, à un permis de construire délivré par le Préfet et à une enquête publique ». Dans la foulée, le texte rappelle que l’éolien est indispensable pour atteindre les objectifs du Grenelle et que la France est en retard sur l’Allemagne. On se doute que tous les acteurs de la filière de l’éolien cherchent aussi à éviter davantage de limites et de contraintes : Charles Dugué, président de France Energie Eolienne, fait preuve de franc parler et estime que ce décret est « téléguidé par des gens qui veulent mettre un frein à l’éolien » Mais qui en veut à l’éolien ? Les journalistes d’Univers-nature et Echo-nature concluent que la mise en place d’un tel décret contribuerait à faire de la France « le pays où l’implantation de sites éoliens est la plus contraignante au monde et vraisemblablement la plus longue à obtenir d’un point de vue administratif. Une aberration lorsque l’on sait que l’on ne peut plus opposer aux éoliennes actuelles que leur seul impact visuel. (…) Plus que jamais en France, les lobbies anti-éoliens sont à l’ouvrage. »

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Clean Tech Open sous l'égide de Google

On le sait, la Silicon Valley est un milieu propice au développement des clean tech. Google est d'ailleurs un acteur important en matière de recherche en faveur des énergies renouvelables.
C'est d'ailleurs à Mountain View (en Californie), au siège de Google donc, que s'est tenu le Clean Tech Open Renewable Energy Symposium, lundi 21 juillet. www.CleanTechOpen.com
Ce symposium a réuni plus de 250 personnes, des entrepreneurs soucieux de faire connaitre leurs dernières approches, mais aussi des experts scientifiques, des industriels, ou encore des “futurists” désireux de s'assurer une bonne compréhension des mutations en cours.
Le mot de bienvenue a été prononcé par le célèbre Bill Weihl, responsible “green energy” chez Google qui a indiqué “"As we look toward a carbon constrained future, a variety of renewable energy and energy efficiency technologies will be required to meet growing energy demand and reduce fossil fuel generation".
Parmi les participants, le responsable de la société GreenVolts a effectué une démonstration de ses produits solaires, dont il espère un développement à grande échelle dans les meilleurs délais : "GreenVolts is continually expanding beyond current levels of efficiency and innovation so that solar can soon supplant fossil fuels as the world's predominant source of affordable energy."

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